Publié dans Société

Vaccin contre la poliomyélite - Réticence des parents

Publié le vendredi, 19 mai 2023

Le taux de vaccination contre la poliomyélite a chuté de 78% en 2022 contre 82% en 2021. Une baisse due au manque de sensibilisation de la population à commencer par la communauté ainsi qu’au niveau des centres de vaccination et de santé. 

Cette année, le ministère de la Santé publique a fixé comme objectif la vaccination d'au moins 95% des enfants de moins de cinq ans, soit 5 371 900 enfants. Pour atteindre cet objectif, le ministère mise sur des activités de renforcement de la semaine de la vaccination. La première phase a débuté le 16 mai et a pris fin, hier, dans les 23 Régions de Madagascar. Le vaccin oral est gratuit pour tous les enfants de moins de cinq ans. Cela se fait dans les centres de santé de base, les écoles, les crèches ou les garderies. A noter que la poliomyélite est une maladie infectieuse causée par le « poliovirus » qui peut provoquer une paralysie totale et même entraîner la mort. Malgré l'avancée de la médecine, aucun remède n'a été encore trouvé pour guérir de cette maladie. Cependant, elle peut être prévenue par la vaccination. Les responsables de la santé ont souligné que les enfants peuvent toujours être vaccinés contre la poliomyélite lors de vaccination collective même s'ils l'ont déjà reçu durant les vaccins de routine . La vaccination contre la poliomyélite est le seul moyen de protéger les enfants et de renforcer leur système immunitaire tout au long de leur vie.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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